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Pourquoi faire vérifier son installation électrique ?

Pourquoi faire vérifier son installation électrique ?

Selon le dernier baromètre de l’Observatoire National de la Sécurité Electrique (ONSE), 82,6 % des installations de plus de 15 ans ont au moins une anomalie électrique. Or, l’impact souvent dramatique de ces défaillances pourrait être considérablement réduit par un contrôle régulier par un électricien compétent. Notez que la norme C15-100, gardienne de votre sécurité électrique, vient tout juste de connaître une mise à jour importante.

La sécurité électrique, un risque souvent ignoré en 2025

Basé sur l’analyse de 400 000 diagnostics électriques obligatoires (DEO) réalisés dans des logements construits avant 2009, le baromètre ONSE met en lumière l’inadéquation des installations électriques par rapport aux besoins actuels. En effet, nos réseaux vieillissants peinent à faire face aux sollicitations d’appareils, tels que les pompes à chaleur, les équipements connectés, les panneaux photovoltaïques ou encore les bornes de recharge pour véhicules électriques.

Les principales anomalies relevées par les diagnostiqueurs sont l’absence de mise à la terre (64%), la vétusté ou l’inadaptation des matériels électriques (46%) et les risques de contact avec des éléments sous tension (41%).

Ces défaillances entraînent l’arrivée aux urgences d’environ 3 000 personnes chaque année et le déclenchement de 20 à 35 % des incendies d’habitation. Au-delà de l’enjeu technique, la vérification des installations électriques devient un enjeu de santé publique, de sécurité et de durabilité du logement.

Contrôler l’installation électrique pour repérer les défaillances et prévenir les risques<br />

La norme NFC 15-100, au cœur de la réglementation

La norme C15-100 définit les obligations actuelles des installations électriques à basse tension, de sa conception à son entretien. Elle s’applique aux équipements neufs ou rénovés et peut imposer le nombre minimal de prises et de points d’éclairage pour une pièce, le choix des gaines de protection ou encore, celui des couleurs de fils électriques pour la phase, le neutre et la terre.

Régulièrement révisée, cette norme vient de faire l’objet d’une importante mise à jour qui s’appliquera à tous les travaux dans les bâtiments neufs ou anciens, à partir du 1er septembre 2025 

  • Elle apporte des améliorations et des clarifications sur les exigences de sécurité électrique – notamment au niveau du choix et du dimensionnement des câbles ;
  • Elle modifie l’évaluation du risque de foudre (et donc la pose d’un parafoudre), qui ne se fait plus à l’aide d’une carte, mais d’un niveau de risque calculé ;
  • Elle intègre la mise en œuvre de sécurité pour les Installations de Recharge de Véhicules Électriques ou Hybrides rechargeables (IRVE) ;
  • Elle favorise la sobriété énergétique, pour une consommation électrique mieux maîtrisée et plus responsable (éviter le gaspillage, consommer au bon moment, mesurer, pour ajuster et optimiser en permanence l’utilisation de l’énergie).
La mise à jour de la norme C15-100 intègre les fortes sollicitations d’une borne de recharge électrique à domicile<br />

Un contrôle annuel des logements anciens comme récents

La vérification de la conformité de l’installation électrique est un enjeu de sécurité pour les habitations anciennes, mais également pour les plus récentes. La multiplication des appareils électriques peut rapidement rendre obsolète une installation. Un contrôle annuel peut alors limiter les risques corporels (électrocution, brûlures…) et matériels (endommagement des appareils, surchauffe…). 

Le saviez-vous ? Votre compagnie d’assurance distingue les incendies et dommages électriques provoqués par la foudre (garantie incendie) et ceux provoqués par un dysfonctionnement de l’installation électrique (assurance dommages électriques). En cas de sinistre, un expert évalue les dégâts et peut réduire le montant de l’indemnisation, si le mauvais état de l’installation électrique est la cause des dommages…

Contrôler l’installation électrique pour corriger et s’adapter à l’évolution de nos besoins<br />

Sollicitez un électricien certifié avec Kelkun

Une vérification régulière de l’état de votre système électrique par un professionnel qualifié vous protège des risques, ainsi que des déconvenues éventuelles, quant à la prise en charge par votre compagnie d’assurance.

Pour trouver un électricien compétent, téléchargez l’application Kelkun, créez un compte en quelques minutes et publiez votre demande. Dans la section « petits travaux », expliquez vos besoins en détail et n’hésitez pas à joindre une photo de votre installation actuelle. Après validation, selon votre demande, 1 à 2 artisans vous délivreront un devis personnalisé, pour réaliser ce contrôle à votre domicile.

Pour votre information, Kelkun dispose d’un carnet d’adresses d’artisans qualifiés et vérifiés, qui signent une charte qualité fixant un certain nombre de points à respecter (qualité des prestations, ponctualité, transparence et honnêteté, facturation au « bon prix », etc.).

Les contrôles d’une installation électrique s’imposent de plus en plus, étant données les prestations nouvelles, liées à une utilisation, plus importante et différente, de l’électricité. N’hésitez pas à faire appel aux professionnels de Kelkun, ils vous prémuniront contre les carences ou les lacunes de votre installation, surtout si elle est relativement ancienne et donc peu adaptée à la vie d’aujourd’hui.  

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Travaux d’extension, que faut-il savoir ?

Travaux d’extension, que faut-il savoir ?

Quelle que soit la motivation initiale, l’agrandissement d’une maison est un projet qui nécessite de la réflexion en amont, pour bien considérer tous ses facteurs économiques, juridiques et pratiques. En fonction du type d’extension envisagé, les règles d’urbanisme à suivre, le budget et les professionnels à engager ne seront pas forcément les mêmes. Présentation des différences options.

 

Quels sont les différents types d’extension de maison ?

Au-delà de l’extension indépendante et autonome, il existe des solutions d’agrandissement directement liées à la maison – que ce soit par le haut, par le bas ou par les côtés.

  • La surélévation

Également appelée « extension verticale », la surélévation d’une maison permet de créer un ou plusieurs étages supplémentaires, dans le but de gagner en surface habitable, sans modifier l’emprise au sol. Idéale en ville, l’opération consiste à retirer la toiture sur tout ou partie de la maison, pour y ajouter de nouveaux murs et ainsi créer un nouvel étage, avant de la redéposer.

  • L’aménagement des combles

L’exploitation de l’espace sous les combles de la maison n’est autorisée que si la hauteur sous-plafond est supérieure à 1,80 m, si la pente de la toiture est supérieure à 30° et si la charpente permet un aménagement. Si vos combles respectent ces prérequis, il s’agit d’une solution d’extension généralement abordable et moins coûteuse que les autres options.

  • L’extension latérale

L’extension latérale consiste à ajouter une ou plusieurs pièces au rez-de-chaussée d’une maison. Sous réserve de disposer d’un terrain suffisamment grand, ce type d’agrandissement offre une grande flexibilité dans sa conception et sa construction : il peut vous permettre de gagner en volume, d’améliorer la luminosité de votre intérieur ou de redonner un coup de jeune à votre extérieur.

  • L’excavation

Également appelée « souplex », l’extension par excavation consiste à creuser dans les fondations d’une maison, pour rendre le sous-sol habitable. La luminosité et la hauteur sous-plafond sont les deux contraintes majeures à considérer pour son aménagement. Discrète, cette solution d’agrandissement ne modifie, ni le paysage, ni les vis-à-vis, rendant les autorisations administratives plus simples à obtenir.

Les travaux d’extension méritent réflexion<br />

Quelles sont les grandes étapes d’un agrandissement de maison ?

Avant même le début effectif du chantier, tout projet d’extension de maison commence par la mise à plat des idées et des envies, leurs évaluations, aussi bien techniques qu’administratives et la sélection des professionnels nécessaires à sa mise en œuvre.

  • Étape n°1 : Définir les besoins

La première étape d’un projet d’extension consiste à définir vos besoins d’agrandissement : désirez-vous ajouter une chambre supplémentaire, un bureau ? Combien de mètres carrés voulez-vous gagner ?  Souhaitez-vous en profiter pour redéfinir vos espaces intérieurs et les circulations, améliorer la luminosité et le confort ? Etc.

  • Étape n°2 : Évaluer la faisabilité technique

Lorsque le projet est arrêté, il s’agit d’en éprouver sa faisabilité technique : sur ce point, un maître d’œuvre ou un architecte pourrait confirmer, si les travaux envisagés sont réalisables (nature du sol, capacité porteuse…). 

Pour la création d’une extension latérale ou d’une surélévation, leur qualité d’expert pourrait valider l’harmonie architecturale de cet agrandissement, avec votre maison et votre environnement. Notez que pour un aménagement des combles et une excavation, ce point est secondaire.

L’étape relative à la faisabilité technique des travaux d’extension est essentielle<br />
  • Étape n°3 : Évaluer la faisabilité administrative

Sur le plan administratif, tout projet d’extension doit être conforme aux règles du Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui s’applique sur votre commune. Disponible à la consultation en mairie, ce document peut imposer l’utilisation de matériaux, limiter les hauteurs ou interdire des couleurs…

Notez que les travaux d’une extension dépassant 5m² réclameront une déclaration préalable (si elle fait entre 5 m² et 20m², voire jusqu’à 40 m², si les travaux se situent dans la zone urbaine d’une commune dotée d’un PLU Intercommunal) ou un permis de construire (si l’extension fait plus de 20 m², voire au-delà de 40 m² dans une zone soumise à un PLUI). 

Notez également que pour tout agrandissement qui portera la surface totale de la maison à plus de 150m², le recours à un architecte sera obligatoire.

  • Étape n°4 : Sélectionner les professionnels

La sélection des professionnels pour la construction de votre extension vous permettra d’affiner le budget de votre projet et de valider sa faisabilité financière. Si vous pouvez solliciter chaque corps de métier indépendamment, vous pouvez aussi engager un maître d’œuvre, pour coordonner tous les artisans. 

Dans tous les cas, n’hésitez pas à utiliser l’application Kelkun pour trouver le(s) professionnel(s) : tous signataires de notre Charte de l’artisan, ils se sont engagés à respecter un certain nombre d’exigences (ponctualité, transparence, respect des règles de sécurité, le « juste prix », etc.) qui en font des partenaires fiables et compétents ! 

Comment choisir son revêtement de sol ?

Comment choisir son revêtement de sol ?

Pour votre intérieur, les choix de revêtement de sol sont nombreux : carrelage, parquet, PVC, pierre, béton ciré, carreaux de ciment, moquette, linoléum… Au-delà du seul critère esthétique, il est essentiel de comparer les caractéristiques de chacun pour déterminer le plus adapté à telle ou telle pièce du logement (pièces humides, chambres, séjour, entrée…). Découvrez les 6 autres critères à considérer dans le choix du bon type de sol.

Critère n°1 : L’esthétique

Le choix du revêtement de sol est évidemment dicté par vos goûts personnels : il doit harmonieusement se marier avec la décoration de la pièce. 

En 2025, sachez que le parquet exotique (teck, jatoba, merbau, wengé…) respire l’originalité et le luxe, mais le parquet écologique, issu de forêts durables ou de matériaux recyclés, ne cesse de croître. Enfin, la tendance souligne aussi l’élégance traditionnelle des motifs classiques, comme le herringbone, le chevron ou les panneaux de Versailles. 

En matière de carrelage, les carreaux de grandes dimensions imitant les matières naturelles (bois, pierre, marbre) ont le vent en poupe, cette année. De même que les carreaux de ciment au style vintage, avec leurs motifs noirs et blancs.

Critère n°2 : La fréquence des passages

Le choix du revêtement de sol dépend majoritairement de l’utilisation de la pièce : à l’image des couloirs, des escaliers ou encore des pièces à vivre, certaines d’entre elles sont soumises à un passage intensif. Dès lors, il s’agit de sélectionner un matériau résistant à l’abrasion et au frottement

Notez qu’un matériau résistant aux chocs, aux rayures et aux tâches est également requis pour la salle de bain ou la cuisine.

La fréquence des passages est un critère de choix à considérer pour le revêtement de sol.<br />

Critère n°3 : La résistance à l’humidité et à l’eau

Les pièces dites « humides » telles que la salle de bain, la salle d’eau, les toilettes et la cuisine, doivent avoir un revêtement de sol non poreux, afin d’éviter les dégradations précoces au contact de l’eau. Si le carrelage domine souvent dans ces pièces, vous pouvez opter pour du linoléum, du vinyle ou encore des matériaux bois spécifiquement traités.

Critère n°4 : L’entretien et le nettoyage

Au quotidien, le choix d’un sol simple à nettoyer peut vous faire économiser un temps précieux. Si le carrelage ou le vinyle réclame un coup de serpillère (tout en veillant à l’état des joints), d’autres matériaux nécessitent des soins spécifiques. À l’image d’un parquet massif, qui suppose l’application régulière d’une huile adaptée et l’utilisation de produits non abrasifs pour un nettoyage doux.

L’entretien de la moquette, plus conséquent que le carrelage

Critère n°5 : Les performances thermiques et phoniques

Tout en tenant compte de la situation de la pièce (rez-de-chaussée ou étage) et des caractéristiques du sol (dalle béton, chauffage au sol, système de rafraîchissement…), le choix du revêtement peut contribuer à l’amélioration de l’isolation du logement. Par exemple, la moquette est un bon isolant, aussi bien thermique que phonique (au même titre que le PVC et le carrelage), mais elle n’est pas adaptée à un système de chauffage ou de refroidissement du sol.

Critère n°6 : Un revêtement de sol respectueux de l’environnement

Le critère écologique est un élément qui pèse de plus en plus dans le choix des revêtements de sol : à la fois sains et respectueux de l’environnement, ils participent à l’amélioration de votre qualité de vie. Le sisal et le jonc de mer sont des produits biodégradables, constitués de fibres végétales 100 % naturelles ; le liège est, quant à lui, récolté tous les 9 ans, sans qu’il soit nécessaire d’abattre un arbre ; le linoléum est érigé en référence, notamment grâce à sa faible empreinte carbone.

La qualité de la pose influence le budget du revêtement de sol, mais garantit sa durabilité.<br />

Critère n°7 : Le budget via Kelkun

Essentiel dans toute dynamique de travaux, le budget conditionne évidemment le choix de votre revêtement de sol. Notez que si le prix varie en fonction du matériau choisi, il doit être mis en perspective, au regard du coût de la pose et de sa durabilité

N’hésitez pas à déposer gratuitement un projet sur l’application Kelkun : selon votre demande, 1 à 2 artisans sélectionnés pour la qualité de leurs prestations, vous enverront alors un devis pour la prise en charge de ces travaux. Pour tout ce qui concerne les travaux de pose, d’entretien ou de restauration, il est fortement recommandé de faire appel à des artisans professionnels aguerris : l’application Kelkun peut s’avérer précieuse, en la circonstance.